Créer une société offshore est un moyen légal de pratiquer l’évasion fiscale, surtout si vous vous trouvez dans un pays appliquant une forte pression en matière de fiscalité. Dans cette optique, la société n’exerce pas d’activité de commerce dans son pays d’immatriculation. Cependant, depuis l’apparition de l’affaire « Panama papers », le terme offshore a fait l’objet de nombreuses controverses. Il est devenu, pour certains, un moyen pour effectuer une fraude fiscale.

Création de société offshore : les formalités juridiques

On appelle société offshore, une société établie dans un pays offrant des avantages fiscaux aux non-résidents. En contrepartie, ces derniers doivent payer des frais annuels d’établissement. Pour lutter contre la fraude fiscale, des conditions légales sont à respecter.
• La déclaration de patrimoine
Il est primordial de déclarer ce que vous possédez lorsque vous décidez de créer une société offshore. Cette déclaration est nécessaire pour calculer le montant d’impôt de solidarité sur la fortune.
• Le bureau de liaison
Le bureau de liaison est nécessaire pour la création d’une société offshore, pour justifier les revenus et pour ne pas attirer l’attention du fisc. C’est ce bureau de liaison qui va octroyer au dirigeant le statut de salarié. Le salaire réduit au minimum sera ensuite déclaré au fisc.

Le compte bancaire des sociétés offshores

Aucune activité n’est possible pour une société sans que celle-ci n’ait de compte bancaire, et cette condition est également valable pour les sociétés offshores. Depuis quelques années, les formalités d’ouverture de compte bancaire sont assez réglementées et contrôlées. L’ouverture de compte bancaire offshore peut se faire de deux manières, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un prestataire offshore. Si vous décidez de le faire vous-même, vous obtenez« des frais offshore », mais devez vous déplacer à chaque fois que c’est nécessaire. Si par contre, vous passez par un intermédiaire, vous éviterez ces contraintes.