Durant toute l’année 2016, le taux immobilier était toujours à la baisse, ce qui encourageait les emprunteurs. Les banques peuvent désormais prendre leur revanche, le taux est en hausse durant ce premier trimestre 2017. Lorsqu’on parle de remontée considérable, ce n’est pas au niveau de la valeur de progression, mais plutôt la nature de la progression.

Ce n’est pas qu’une éventualité

Les établissements financiers se redressent. Avec la forte concurrence, le taux était toujours à un niveau légendaire l’année précédente. Depuis début 2017, les banques sont plus confiantes. La progression est certes légère et lente, mais ce qui est sûr c’est qu’elle n’est plus une question d’éventualité. Les banques peuvent dorénavant restituer leurs marges. Le taux est dorénavant de 1,6 % pour les prêts sur 15 ans, 1,8 % pour les prêts sur 20 ans et 2 % pour les prêts sur 25 ans. Cette hausse est surtout due par la normalisation des politiques monétaires. Le taux poursuivra sa progression tout au long de l’année et devrait excéder les 2 % à la fin de l’année selon les professionnels de courtage en crédit immobilier. Cette hausse permet aux banques d’être à flot, mais va sûrement décourager les emprunteurs. En effet, une baisse d’activité a déjà été décelée en fin mars.

Les banques doivent retravailler leurs portefeuilles clients

Pour maintenir cette hausse tout en mobilisant les clients et donc les emprunteurs, les banques doivent retravailler leurs portefeuilles clients. Quand le taux était au plus bas en 2016, les banques boostaient leurs activités par le rachat de crédit avec une part de 50 %. Avec la remontée du taux, le rachat de crédit ne représente plus que 20 %. Les banques doivent trouver de nouvelles stratégies pour séduire les emprunteurs. Ainsi, elles proposent des prêts prenant en charge non seulement l’achat d’un bien immobilier, mais également les frais y afférents (frais de notaire par exemple).